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De Source Sûre
13 mars 2022

De Source sûre ? De quoi s'agit-il ?

De Source sûre

Ce titre peut sembler péremptoire. Comment une source peut-elle être sûre ? Notre époque, qui nage dans les grandes eaux de l'information tous azimuths, où chacun peine à départager le vrai du faux, commence sérieusement à douter pouvoir trouver la sûreté d'une source.

La seule Source vraiment sûre, c'est LA SOURCE, c'est à dire le Créateur de toutes choses. Et comment s'y abreuver ? Ma réponse a varié au cours des années.

Un livre

Il y a un peu plus d'une quinzaine d'années, j'ai écrit un livre sur les Evangiles qui était de lecture difficile pour le public lambda, car faisant une analyse textuelle serrée des textes originaux ou les plus proches connus de la Source, les textes grecs des 4 évangiles retenus par l'Eglise, mettant volontairement de côté les apocryphes. Mon but était d'examiner au plus près ce qui y était dit particulièrement concernant la crucifixion et la mise au tombeau de Jésus, et sa Résurrection. Je l'avais intitulé : "Jésus est-il mort sur la croix ?" J'y soumettais l'hypothèse que dans le texte des évangiles, rien ne disait expressément que Jésus était mort avant que d'être décroché du bois, mis au tombeau, puis réapparu debout à ses disciples au matin du dimanche et ensuite, portant sur lui les marques du supplice. J'y remarquais pourtant le fait qu'il était bien ressuscité, c'est à dire relevé d'une façon qui ne pouvait être que miraculeuse, avant d'apparaître et disparaître du milieu de ses proches à plusieurs reprises en différents lieux, et avant d'être finalement enlevé au Ciel de façon tout à fait stupéfiante. 

Les générations de lecteurs des évangiles, puis des foules converties au Christianisme par la parole et par l'exemple, crurent des choses différentes et se disputèrent à ce sujet pendant des siècles. Les uns pensaient que Jésus était Dieu incarné dans un corps d'humain, d'autres qu'il était un homme élu de Dieu, d'autres enfin, et c'est devenu le dogme de l'Eglise, qu'il possédait les deux Natures, divine et humaine. Pouvait-il ainsi mourir comme n'importe quel humain ? Pour ressusciter comme Dieu seul était censé pouvoir le faire ? Y avait-il eu changement ou transformation de sa Nature dans le tombeau ? Certains le prêchent. Sa Nature humaine lui aurait "permis" de mourir mais sa Nature divine subsistante à sa mort lui aurait permis de Ressusciter et de monter au Ciel.

Pour ma part, je ne pense pas qu'il y ait une séparation entre ses deux Natures. De quoi nous parlent les évangiles, du début à la fin ? D'un Être qui a toutes les apparences physiques d'un homme de son temps, de son pays et de son âge, mais qui réalise constamment toutes sortes de miracles et de prodiges qu'aucun homme n'a pu auparavant réaliser. Il est né d'une femme comme tout homme mais sans l'intervention d'un père humain. Mais avec l'intervention de l'Esprit de Dieu. Il est désigné lors du baptême dans le Jourdain comme étant le Fils bien-aimé de la Voix qui se fait entendre du Ciel. Lui-même parlant constamment de son Père du Ciel, à qui il faut adresser ses prières et l'invoquant même pour réssusciter Lazare. 

Ainsi est-il clairement de Père divin et de mère humaine. Un hybride en quelque sorte, différent des anges dont parle la Bible, dont certains s'unirent à des humaines, car ces anges n'étaient eux aussi que des créatures de Dieu, célèstes certes, mais créées tout commes les humains. Jésus est donc donné comme le seul de la Tradition juive à avoir comme Père Dieu Lui-même. L'Eglise le désigne comme "Fils unique de Dieu". Et lui-même ne se désignant pas comme Dieu, dont il ne partage pas les secrets.

Pourtant il dit à ses disciples que son Père est aussi leur Père. Mais à une condition pourtant : qu'ils écoutent la Parole de Dieu et s'y conforment et qu'ils croient.

Voilà pour le moment le sujet de la Révélation : La Bible avait donné une version précise de la Création du Monde et de la naissance de l'humanité, avec ses déboires et ses vicissitudes. Les prophètes et les rois ont reçu de Dieu des messages, des événements historiques grandioses sont arrivés, le peuple élu de Dieu a perduré dans les temps troublés et maintenant Dieu envoie son Esprit féconder une jeune fille pour donner naissance à un Sauveur, qui finit son existence terrestre en montant au Ciel après avoir prévenu qu'il reviendrait par le même moyen, accompagné d'une multitude.

 

Plusieurs années plus tard, un autre projet naît en moi.

Le temps a passé depuis l'écriture de mon livre, je ne l'ai pas publié et j'ai approfondi la question tout en découvrant les résurgences historiques de certains croyants qui avaient cette perspective de la non-mort de Jésus, à savoir les Nazaréens ou Judeo-chrétiens, qui s'étaient apparemment dissous dans les poubelles de l'histoire. Mais la découverte des origines de l'Islam révèle la descendance qu'ils ont eue, même si elle est largement ignorée. Je pense y revenir un jour ou l'autre. Mais le sujet est épineux et nécessite de prendre des gants... Il fait son chemin mais une autre vision, moins littéraire et plus plastique m'a envahi peu à peu ces dernières années, née de l'envie de revenir à la sculpture qui a été mon métier pendant mes années actives, et délaissée depuis plus d'une vingtaine d'années, à quelques exceptions près. J'étais entre autres un expert en animaux grandeur nature, des dinosaures faits pour des Parcs à Thème dans les années 70 jusqu'au lion et à l'éléphant articulé du film "L'Enfant Lion" en 1990. Mon talent résidant dans ma fidélité au modèle et à mon sens de la ressemblance et du détail.

Mon étude de la Bible de plus près dans les années 95 à 2006 m'a mis en lumière un aspect de mon ancien métier. La Bible faisait dire à Dieu à peu près cette injonction : tu ne tailleras pas de figure représentant les animaux et tu ne les adoreras pas. Je m'étais auparavant evertué à imiter la nature, je devrais désormais inventer des formes nouvelles, afin d'obéir à cette injonction : ainsi ce que les hasards des commandes avaient généré dans ma vie professionnelle ressurgit comme un besoin de continuer à créer des animaux, de ma propre initiative cette fois-ci, mais non plus en imitant des animaux réels, mais en les inventant !

M'étant initié aux sciences depuis lors, et ayant longuement travaillé sur la climatologie pendant plusieurs années, j'en suis venu à regarder le monde avec un oeil plus scientifique qu'esthétique désormais.

Je me propose maintenant de me pencher sur la Création divine dans tous ses aspects, grâce aux progrès de la Science qui nous donne à voir et à examiner le comment de la génèse des planètes et de leurs formations gazeuses et rocheuses, des apparentes évolutions des espèces, avec cet esprit sceptique qui la caractérise et qui l'a souvent menée vers des refus et des révoltes contre l'idée d'un Créateur !

 

Un projet pictural et sculptural

Un projet a mûri en moi ces dernières années, un projet que je vais définir de façon provocante comme la fabrication de faux ! Le projet consiste à imaginer, à la suite des scientifiques évolutionnistes, quelle aurait pu être un individu animal mutant d'une espèce à une autre. et de le sculpter, avec les couleurs et les matières et peut-être un mouvement, de façon à remplir les vides que les scientifiques essaient de combler frénétiquement par leurs découvertes de fossiles en tous points du globe ! Il s'agit de forger de toutes pièces, comme un faussaire, les "chaînons manquants" que les scientifiques évolutionnistes recherchent à tout prix, qui corroboreraient leur croyance dans le passage d'une espèce à l'autre pour peupler la terre au cours de milliards d'années depuis la formation de notre planète, qu'ils croient trouver à chaque découverte et qui se révèle erronée en y regardant de plus près à chaque fois ! 

Ce projet artistique est né de la découverte des travaux de chercheurs qui remettaient en cause la doxa darwiniste de la descendance, due au hasard et à la sélection naturelle, des premiers organismes unicellulaires jusqu'à la diversité immense des formes et des fonctions dans la nature contemporaine, Cette doxa est enseignée sur une grande partie de la terre aux élèves des écoles et aux étudiants en sciences, que ce soit en géologie, avec la tendance à augmenter continuellement les amplitudes de dates jusqu'à la biologie ou les sciences historiques.

Ayant découvert les travaux de ceux que les darwiniens affectent d'insulter en les traitant de "Créationnistes", et en essayant de regarder de plus près les contestations qu'ils font de leurs affirmations comme quoi toutes les espèces descendraient les unes des autres, et repensant à la Bible, où, dans la Genèse, il est dit que Dieu créa l'homme directement de la poussière et chaque animal "selon son espèce", je me proposai d'examiner cette aspect amusant des choses : comment auraient pu être les animaux qui auraient marqué ce passage hypothétique d'une espèce à l'autre ? 

J'ai déjà, il y a deux ans, entrepris de sculpter le chaînon manquant entre le singe et l'homme, ce qui a donné une figure effrayante tapie dans mon petit espace d'atelier temporaire aménagé succinctement dans un débarras, en attendant de me reconstituer un atelier digne de ce nom. Cet espèce de yéti effraie même ma fille quand elle pénètre dans la place ! Elle y a pourtant participé en lui fabriquant des dents sur mesure !

Je pense commencer par ce qui revient le plus souvent dans les medias grand public : le passage du dinosaure à l'oiseau ! En effet, les vulgarisateurs de l'évolutionnisme se plaisent à dire que près de maints fossiles de dinos ont été trouvées des plumes qui indiqueraient la parenté voire le moment où l'un serait né de l'autre... Il semble acquis maintenant en paléontologie qu'en fait ce ne serait pas un dinosaure qui aurait donné naissance à un oiseau, mais que les oiseaux seraient un embranchement des dinosaures et ainsi c'est l'ancêtre commun qu'il s'agirait d'imaginer, tout comme ce ne serait pas un singe qui se serait transformé en humain mais qu'ils auraient un ancêtre commun. Le chaînon manquant s'est maintenant déplacé de l'individu à son ancêtre, ce qui revient au même en fin de compte. 

Je vais d'abord me documenter pour dessiner, d'après les travaux antérieurs des illustrateurs des thèses évolutionnistes, quelques animaux types.

L'observation des très nombreuses espèces d'oiseaux dans toute leur variété comme celle des fossiles de dinosaures permet d'imaginer un animal doté des caractéristiques de l'une ou l'autre espèce.

D'abord se documenter

En préambule et en préparation documentaire de mon projet nommé provisoirement "Les Chaînons Manquants", je commence aujourd'hui à enregister des photos glanées sur facebook ou n'importe où sur le web pour illustrer la grande diversité des formes et des couleurs des êtres qui peuplent la terre, ce qui m'amène immanquablement à admirer l'Oeuvre extraordinaire du Créateur dans toutes ses moindres oeuvres les plus variées qui se présentent à nos yeux ébahis grâce aux progrès de la communication des images et des savoirs. Celà me remplit de louange si l'on pense à l'Intelligence qui les a créées. Et c'est déjà ça !

 

 

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Commentaires
E
Dans le Kansas, beaucoup de fossiles d'oiseaux et de reptiles volants : http://oceansofkansas.com/FieldGuide4.html
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E
Les tortues, lézards, serpents, crocodiles, oiseaux et dinosaures font partie des sauropsides; à noter que les oiseaux sont issus des dinosaures.<br /> <br /> Note : Dans la classification des animaux en fonction de leur origine dans la chaîne de l’évolution des espèces, les oiseaux sont classés parmi les reptiles, en raison de leurs deux paires de fosses temporales, et parce qu'ils dérivent de dinosaures. Dans cette classification, reptile correspond à sauropsidiens qui inclut aussi les oiseaux, ce qui ne correspond pas à l'usage courant qui différencie les oiseaux des reptiles. https://fr.wiktionary.org/wiki/sauropsides
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E
Le rôle du hasard dans l’évolution réévalué<br /> <br /> En cultivant en laboratoire une modeste plante autoféconde sur vingt-cinq générations, une équipe internationale a constaté que les mutations observées dans son génome ne se manifestaient pas de manière aléatoire.<br /> <br /> <br /> <br /> Par Hervé Morin<br /> <br /> Publié le 18 janvier 2022 à 18h00 - Mis à jour le 19 janvier 2022 à 12h44 <br /> <br /> Temps deLecture 4 min.<br /> <br /> Partage<br /> <br /> <br /> <br /> Partage désactivé<br /> <br /> <br /> <br /> Partage désactivé<br /> <br /> <br /> <br /> Partage désactivé<br /> <br /> Article réservé aux abonnés<br /> <br /> <br /> <br /> Qu’est-ce que l’évolution ? On la décrit souvent comme un processus combinant variation et sélection, par lequel des mutations survenant de façon aléatoire dans le génome d’un individu influencent son aptitude à s’assurer une descendance dans un environnement donné. Les êtres vivants seraient le fruit d’une loterie génétique passée par le filtre impitoyable de la sélection du plus apte – ou tout au moins du suffisamment apte. Les manuels de biologie insistent sur le rôle central du hasard dans le processus de variation. Mais peut-être, à la lumière de travaux sur une modeste plante devenue modèle de laboratoire, l’arabette des dames (Arabidopsis thaliana), cette présentation devra-t-elle être affinée.<br /> <br /> <br /> <br /> Detlef Weigel, de l’Institut Max-Planck de la biologie du développement, à Tübingen (Allemagne), a coordonné une équipe internationale montrant, dans Nature du 13 janvier, qu’il existe des biais dans les mutations observées dans le génome de cette plante fétiche <br /> <br /> <br /> <br /> file:///C:/Users/Patrick/Documents/dinosaures%20ou%20oiseaux/Le%20r%C3%B4le%20du%20hasard%20dans%20l%E2%80%99%C3%A9volution%20r%C3%A9%C3%A9valu%C3%A9.html
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De Source Sûre
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